Bonne gouvernance

Journée internationale de la liberté de la presse quel est l'avis de PARCEM?

Au moment où le monde entier célèbre la journée international de la liberté de la presse, PARCEM demande la sortie des recommandations de la 3è édition des états Généraux de la communication et des médias tenue en novembre 2022 dans la province de Gitega.

 

Pour PARCEM, cet évènement a été un évènement très important dans ce secteur parce que ça avait été une occasion de faire une analyse, introspection profonde sur le fonctionnement de ce secteur à travers les thèmes très importants comme « Pour une autre communication politique et une démocratie mieux communicante , comment est-ce que la communication peut servir le développement, comment est-ce que la presse peut servir de courant de transmission dans la publication des documents de référence dans le développement comme le PND et aujourd’hui avec l’élaboration prochaine de faire le Burundi « un Pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 » la presse a un rôle sans doute fondamentale.

 

Ça avait été aussi une occasion d’analyser profondément les  entraves qui gênent l’épanouissement du secteur des médias et de la communication. Au lendemain PARCEM avait souhaité avoir les recommandations de cette évènement parce que ce jour-là elles n’ont pas été lue en entièreté.

 

 PARCEM avait souhaité aussi que le Ministère de la communication des technologies et des médias organise une autre journée pour communiquer ces recommandations surtout à ceux qui avaient participé dans cet évènement dans leurs diversités et partout s’en approprier. Il y avait des partenaires techniques et financiers qui avaient soutenu l’évènement.

 

En effet, la sortie des recommandations de surcroît dont le gouvernement s’approprie pourrait permettre à avoir un document unique sanctionnant la tenue de ces Etats Généraux et après  la sortie du document il faudrait faire une planification opérationnelle pour la mise en application de ces recommandations. Signalons que les états généraux se tiennent dans tous les 10ans les autres pourront se tenir en 2032.

 

Pour PARCEM, sans planification opérationnel pour mettre en application le contenu de ces recommandations, tout ce qui a été dit pendant l’évènement risqueront de rester lettre morte. C’est un comportement à bannir pour un pays comme le Burundi qui veut réellement se tourner vers le chemin de la croissance aboutissant vers l’émergence.

 

 Organiser un tel évènement où les gens donnent des idées pertinentes et par après ces idées ne sont pas prises en considération pour changer nos modes de vie, notre comportement et notre façon d’agir, rien ne va changer. On restera dans le statuquo et l’épanouissement de ce secteur aussi important dans le développement n’apparaitra jamais.

 

En concluant, PARCEM demande au Ministère de la communication, des technologies de l’information et des médias de faire tout ce qui est en sa possibilité pour que ces recommandions puissent voir le jour et puis passer à l’étape où le gouvernement puisse s’en approprier pour arriver à l’élaboration du plan opérationnel de mise en application de ces recommandations.