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PARCEM se réjouit de la mesure prise par la Banque de la République du Burundi

PARCEM se réjouit de la mesure prise par la Banque de la République du Burundi et livre le message suivant :

1°) Il est vrai que la pénurie des devises avait pris origine au tarissement de leur ressource potentielle classique : Les exportations, la coopération, emprunts, investissements direct étranger, partenariat public-privé, la diaspora.

2) Mais tout le monde avait été surpris de voir des mesures que la Banque centrale avait prises : fermeture des bureaux de change, restrictions de la perception en devises des transferts reçus de l’étranger avec des conséquences que cela comportait : fuite des devises, limitation des transferts reçus, l’entrée des touristes et hommes d’affaires étrangers.

3) Certes la mesure seule ne suffit pas pour trouver solution au problème des devises mais c’est un  début encourageant car elle libéralise l’entrée d’autres sources des devises qui passent en dehors du circuit officiel de la banque centrale et encourage la diaspora à continuer d’investir dans le pays.

4) La Banque de la République du Burundi se doit aussi de renforcer  la transparence dans la gestion des devises et commanditer un audit sur la gestion antérieure des devises pour établir des responsabilités des uns et des autres.

5) PARCEM rappelle que pour trouver solution définitive aux problèmes des devises il faut notamment :

- Relancer les exportations

- Assainir les relations avec les partenaires pour relancer la coopération bilatérale et multilatérale.

- Assainir la situation macro-économique pour inspirer confiance aux préteurs potentiels des différents marchés financiers.

- Améliorer l’environnement des affaires pour inspirer confiance aux investisseurs étrangers et nationaux de la diaspora.