Bonne gouvernance

la rentrée scolaire : Le nouveau gouvernement devrait faire de l'éducation l'une de ses priorités.

En date du 12 Septembre 2022 PARCEM a sorti une déclaration en ce jour de la rentrée scolaire centrée sur la situation de financement du secteur de l’éducation et plaide pour l’augmentation du budget alloué à ce secteur.

  • PARCEM réaffirme que l’éducation reste le pilier fondamental de la croissance économique et du développement humain. Le gouvernement burundais devrait prioriser le secteur à travers le budget y alloué.           
  • Même les recommandations des récents états généraux de l’éducation le prouvent sans ambages. Elles exigent un montant colossal des fonds pour être mises en application.
  • Mais le Budget de l’éducation augmente de façon dérisoire il était à 353 milliards BIF l’année passée et il est à 354 Milliards BIF cette année budgétaire. C’est-à-dire augmentation d’1Milliard BIF alors que la part réservée à l’investissement est à 10% et les appuis des bailleurs ont chuté de 27 Milliards BIF à 18 Milliards BIF ;
  • Pourtant, les recettes augmentent cette année de 600 milliardsBIF selon les prévisions (de 1562 Milliards à 2194 Milliards BIF) et le budget d’investissement sur fonds propre de l’état a augmenté de 500 Milliards BIF. Quelle a été la priorité ?
  • Tout le monde constate avec amertume l’état déplorable et piteux des infrastructures et équipement scolaires, le manque de supports pédagogiques et d’enseignants en quantité et en qualité.

PARCEM demande au gouvernement de revoir l’affectation budgétaire actuelle, procéder au plus tard à une révision budgétaire le cas échéant pour financer avec force des secteurs sensibles comme l’éducation.